Sortie courant 2006 ce vinyle est une authentique production destinée aux turntablistes, mais, à vrai dire, pas que : En effet, en plus des classiques plages de courts fragments enchaînés frénétiquement les uns après les autres et dont l’écoute ne présente pas réellement d’intérêt pour ceux qui ne pratiquent pas l’art musical du scratch on trouve également 7 compositions réalisés par 2 producteurs français issus de la mouvance hip-hop.
En résumé : Après les doll’s bank numérotées de 1 à 5 et d’une durée ne dépassant pas en moyenne les 2 minutes le tracklisting laisse la place à ce que l’on appelle les breaks. Titres instrumentaux à la structure très basique et dont l’argument principal est une bonne batterie, une ligne de basse et parfois un petit climat. C’est très minimaliste, puissant et essentiellement basé sur l’idée de construction autour d’une grosse caisse et une caisse claire. Le travail de production est particulièrement soigné et restitue fidèlement le concept de cet album, à savoir : du lourd.
A écouter en premier lieu l’excellent wool’n roll! diessprod
François Berchenko, septembre 2007.