Lulu, c’est un peu comme un film, où l’auditeur construit ses propres images. Lulu, c’est aussi une femme de ménage de Radio France. A l’époque du smartphone et du blu-ray, quel intérêt y a t il à écouter un documentaire radio, sans musique, sur les pérégrinations d’une modeste employée enregistrées sur bandes magnétiques et Nagra? Ceci n’est pas une interview et nous suivons Lulu, rencontrons ses collègues, lors de sa tournée quotidienne et cela dès 6h du matin. Nous découvrons son monde, par petites touches, au détour de phrases anodines, et surtout nous ressentons comme si nous y étions l’empreinte du lieu, les relations entre les personnages, entre le lieu et les personnages. Ce qui est important n’est pas forcement dit mais s’entend d’autant plus, comme le rapport au temps ou à l’espace. » La première des choses à faire passer c’est l’idée que la radio est une expression à part entière » disait Yann Parenthoën. Ce coffret « Lulu » (épuisé?) réuni un cd de 55 mns et un livret de 160 pages, il précède d’une dizaine d’année celui sorti récemment toujours aux éditions phonurgia nova intitulé » Yann Parenthoën, l’Art de la Radio «
phonurgia.orh
Christophe Giffard, novembre 2010.